martedì 6 settembre 2022

Castelli d'Oc: il Castello di Peyrepertuse - le Château de Peyrepertuse

Il Castello di Peyrepertuse era il centro dell’antica signoria omonima, il cui nome, in occitano “Pèira pertusa” significa “pietra bucata”. Tale territorio si trova nel Dipartimento dell’Aude e il presidio fortificato sorge su una cresta calcarea di circa 800 metri di altitudine nel massiccio delle Corbières. Da questa posizione strategica esso poteva controllare le pianure e le vallate circostanti e comunicare direttamente con il castello di Quéribus, situato un po’ più a Sud. Proprio la posizione strategica fece in modo che il sito fosse già abitato in epoca romana; mentre le prime menzioni del castello pare risalgano al 806 quando il territorio circostante apparteneva al conte di Razès. A partire dall’anno 874 il territorio viene più volte ceduto a diverse contee fino al 1111 quando diventa parte della contea di Barcellona; infine, nel 1180, il conte Alfonso II diventerà vassallo del re di Francia e il castello un presidio di confine in prossimità di Castiglia e Aragona. Come successo al castello di Aguilar, Peyrepertuse diventa una fortezza reale nel 1240, dopo che il suo proprietario al tempo della crociata contro gli albigesi, Guillaume de Peyrepertuse, si sottomise definitivamente al re dopo il fallimento di varie rivolte culminate con l’assedio di Carcassonne.

A partire dal 1242 vengono effettuati lavori di rinforzo e aggiunte al castello; in particolare viene costruito il mastio denominato di San Jòrdi in posizione ancora più elevata rispetto al nucleo fortificato storico; nel 1355 vi si rifugia Henri de Transtamare; mentre nel 1542 il castello viene preso da Jean de Graves a nome della Riforma, salvo essere subito catturato e ucciso. Peyrepertuse verrà poi declassato a presidio di confine dal Trattato dei Pirenei del 1659, ma manterrà una guarnigione dedicata fino all’epoca della Rivoluzione Francese quando verrà abbandonato. Venduto come bene nazionale nel 1820, vedrà una prima campagna di restauro nel 1950 e i suoi ruderi sono oggi candidati all’iscrizione alle liste del Patrimonio UNESCO.


Il complesso fortificato di Peyrepertuse si estendeva per una lunghezza di 300 metri e per una larghezza di 60 ed è composto da tre sezioni separate e due cinte murarie culminanti nel mastio di San Jòrdi; il suo punto di forza era sicuramente la geomorfologia locale fatta di pareti calcaree a strapiombo sulle quali trovano posto le mura bastionate: questo rendeva il castello praticamente inaccessibile. Le rovine oggi visitabili risalgono essenzialmente al XIII secolo mentre il castello feudale primitivo, la cappella di Santa Maria e il mastio originario di San Jòrdi, risalenti al periodo cataro, sono stati inglobati nella zona a Nord-Ovest della fortificazione.



Di Montagnac Pascal - Opera propria, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=35094078


***

Le château de Peyrepertuse (en occitan : Castèl de Pèirapertusa) est un ancien château fort dit « cathare », aujourd'hui en ruine dont les vestiges se dressent sur la commune française de Duilhac-sous-Peyrepertuse dans le département de l'Aude, en région Occitanie. Il est le centre du micro-pays et de l'ancienne seigneurie du Peyrepertusès (en occitan : Pèirapertusés) de Pèira pertusa qui veut dire « pierre percée2 ».

Les ruines du château font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 1. Il est candidat pour l'inscription au patrimoine de l'Unesco.

L'inscription du château et ses abords aux sites naturels a été abrogée au profit du classement en 2017 du site du « Puech de Bugarach et de la crête nord du synclinal du Fenouillèdes » englobant le château3.

Le château fait partie des « Cinq Fils de Carcassonne » avec les châteaux de QuéribusPuilaurensTermes et Aguilar, tous situés au sommet de pitons rocheux « imprenables ». Il est surnommé la « Carcassonne céleste » car c'est le plus grand des cinq châteaux et qu'il était aussi vaste que Carcassonne4.

Le site est occupé à l'époque romaine dès le début du ier siècle av. J.-C., comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806, apparaissent les premières mentions du château dans l'Histoire[réf. nécessaire]. Le Perapertusès, nom du pays dépendant de Peyrepertuse, appartient au comté de Razès jusqu'en 874. À ce moment-là, il en est détaché, ainsi que la vicomté de Fenouillèdes avec laquelle il est juridiquement lié, et rattaché au comté de Cerdagne jusqu'en 9885. Il passe ensuite au comte de Besalú, une petite ville située en Catalogne entre Figueres et Olot, comme cela est rapporté dans un texte de 1020. Le suzerain est alors le comte Bernard Taillefer de BesalúLa première mention du château date de 1070[réf. nécessaire]note 2.

Il passe ensuite dans le comté de Barcelone en 1111, puis dans la vicomté de Narbonne. À partir de 1180, le comte de Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipe de sa vassalité au roi de France. La zone devient de facto une frontière.

À l'époque de la croisade des albigeois, il est le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas se soumettre, est excommunié en 1224. Ce dernier se soumet après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devient une forteresse royale en 1240. En 1242, Saint Louis décide de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon Sant Jòrdi, situé plus en hauteur sur la crête ; le donjon Sant Jòrdi est alors construit en 1250-1251 et on réaménage le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurementnote 3. La situation est confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libres la Catalogne et le Languedoc. Il fixe aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puilaurens et Quéribus, est alors une des forteresses royales reconstruites à la fin du xiiie siècle pour assurer la défense de la frontière vis-à-vis du royaume d'Aragon puis de l'Espagne jusqu'au xviie siècle. Le château est alors défendu, en 1258, par neuf sergents d'armes sous le commandement d'un capitaine8. En 1321, la cité de Carcassonne reçoit l'ordre de livrer à la garnison de Peyrepertuse vingt casques à large bord plat, dix-sept arbalètes de deux sortes différentes ainsi que neuf crocs « nécessaire à l'équipement dudit château »9.

En 1355, le château est remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, est autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier.

En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du château au nom de la Réforme, mais est pris et exécuté.

Le château est déclassé en tant que place frontière lors du traité des Pyrénées en 1659, ayant perdu son intérêt stratégique car la frontière avec l'Espagne s'est déplacée au sud vers la ligne pyrénéenne. Bien que la citadelle ait beaucoup moins de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658, une faible garnison commandée par un officier subalterne est maintenue jusqu'à la Révolution française, époque où elle est abandonnée. Vendues comme bien national en 1820, ses ruines subsistent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commence en 1950.

FONTE: 
Château de Peyrepertuse — Wikipédia (wikipedia.org)

Nessun commento:

Posta un commento