Ex Dogana del Moncenisio - M.te Malamot (Moncenisio)
Difficoltà: E
Tempo: ore 2.30
Dislivello: 909 m
***
Difficulté: E Temps: 2.30 h.
Dénivèlement: 909 mt
Dalla base della grande diga del Moncenisio, si raggiunge il vicino e suggestivo villaggio abbandonato di Grand Croix 2005 m, per imboccare poi una carreggiabile sterrata che dopo poche decine di metri si biforca. Tralasciando la deviazione di destra, che porta verso la diga, si prosegue a sinistra iniziando a salire e passando sotto l’incombente Fort Varisel. Voltando ancora a sinistra a una successiva deviazione ci s’inerpica lungo un costone erboso, sempre seguendo l’ex rotabile militare, in più punti rovinata. Con numerosi tornanti la strada guadagna quota superando numerosi baraccamenti in rovina e attraversando ampie e verdissime zone pascolive d’alta quota. Lasciata a sinistra l’ex carrettabile che si dirige verso il lago Bianco, la strada, ormai ridotta a un tratturo, con ampi tornanti guadagna facilmente la sommità del monte Malamot 2914 m, dov’è collocata una postazione militare dotata di cupola blindata (2,30 h da Grand Croix).
La Caserma difensiva e le batterie Malamot
Assai ardita e posta a 2914 m di quota sulla cima dell’omonimo monte, la caserma difensiva del Malamot è, per quanto diruta, ancora oggi distinguibile, anche da grande distanza, appena al di sotto della vetta del rilievo, era servita da una strada carrozzabile la cui realizzazione fu una vera impresa. Essa faceva parte di un vasto complesso di fortificazioni italiane, erette a protezione dell’importante valico stradale del Moncenisio, cui facevano capo, più in basso, anche parecchie altre opere militari.
La necessità di fortificare e proteggere l’ampio pianoro del Moncenisio, infatti, si fece sentire sin dal 1860, quando la Maurienne, un tempo piemontese, venne ceduta alla Francia assieme a tutta l’area regionale della Savoia. Da questo momento in avanti il Moncenisio divenne una tra le massime fonti di preoccupazione italiana, tanto più quando, con l’adesione alla Triplice Alleanza (1882), la Francia fu considerata un nemico da cui guardarsi. A partire dalla seconda metà dell’Ottocento, dunque, s’iniziò a progettare una linea difensiva capace di rendere il passo inespugnabile. Osservando il pianoro dalla grande diga in terra battuta realizzata negli anni Cinquanta e posta all’estremità meridionale del lago, si possono
individuare tre grandi complessi fortificati a sinistra e a destra del grande specchio. A sinistra, balzano subito agli occhi le poderose strutture del forte Varisel e della batteria del Malamot, posta in cima alla montagna omonima; a destra non si può non vedere la grande mole del forte Roncia. Un tempo, dove oggi si erge la grande diga che sbarra il lago artificiale era anche posizionato il forte Cassa, demolito negli anni Cinquanta proprio per lasciar posto al grande sbarramento.
Tornando alle opere del Malamot, converrà dire che tra la fine degli anni Ottanta e la prima metà degli anni Novanta dell’Ottocento, lungo le pendici del monte furono edificate una serie di opere di cui oggi sono visibili solo pochi resti: le batterie delle Fusere Alte e i ricoveri del Giaset. Più in alto la caserma difensiva, eretta nel 1889 a ridosso della linea di confine e in grado di alloggiare 200 uomini e 4 ufficiali e armata con 4 potenti mitragliatrici Gardner. Più in basso, al colletto Malamot (a quota 2810 m), ancora oggi si notano i ruderi della batteria Malamot, realizzata in barbetta anch’essa nel 1889 e armata con 12 cannoni da 149 G. Negli anni Trenta del Novecento, con la realizzazione del Vallo Alpino, tutte queste strutture vennero sostituite da più efficienti opere in caverna. Tra queste, la cupola in acciaio ancora oggi visibile sulla cima del Malamot, dotata di 4 feritoie per mitragliatrici e collegata a un bunker realizzato parte in galleria e parte in calcestruzzo, che poteva ospitare 30 uomini. Nel 1944 le postazioni del Malamot furono occupate da reparti tedeschi che le munirono con pezzi anticarro. Con queste armi, ai primi di aprile 1945 i nazisti riuscirono a respingere l’attacco francese scatenato sull’intero settore.
Abbandonata con il trattato di pace italo-francese del 1947 la fortezza iniziò molto rapidamente a deperire, subendo poi saccheggi ed asportazioni anche facilitate dall’esistenza di una strada di arroccamento.
À partir de la base de la grande digue de Montcenis, l’on arrive au voisin village abandonné et très suggestif de Grand Croix, 2005 mt, pour prendre puis une carrossable en terre battue qui se bifurque après quelques dizaines de mètres. En dépassant la déviation sur la droite, qui amène à la digue, l’on continue sur la gauche en commençant à monter et en passant au-dessous de l’incombent Fort Varisel. En tournant encore à gauche, à l’hauteur d’une déviation successive, l’on grimpe le long d’une pente herbeuse, toujours en suivant l’ex route militaire, ruinée à plusieurs endroits. À travers de nombreux lacets, la route prend de l’altitude, en dépassant des baraquements en ruine et en traversant des grandes zones très vertes de pâturage d’hauteur. Une fois quittée à gauche l’ex carrossable qui monte vers le lac Bianco, la route, désormais devenue qu’une route pastorale, par des grand virements gagne facilement la sommité du mont Malamot 2914 mt, où se trouve un emplacement militaire doté d’une coupole blindée (2,30 h de Grand Croix).
La Caserne défensive et les batteries Malamot
Très audacieuse et située à 2914 mt d’hauteur sur le sommet du mont homonyme, la caserne défensive du Malamot, malgré qu’elle soit ruinée, est encore visible aujourd’hui, même de très loin. Elle est située au-dessous de la montagne, et elle était desservie par une route carrossable dont la réalisation fut un grand exploit. Elle faisait partie d’un grand complexe de fortifications italiennes, érigées à protection de l’important col routier du Montcenis, autour duquel se trouvaient, plus en bas, également d’autres nombreuses œuvres militaires.
En effet, la nécessité de fortifier et de protéger le grand plateau du Montcenis se manifesta déjà à partir de 1860, lorsque la Maurienne, piémontaise auparavant, fut cédée à la France avec tout le reste de la Savoie. À partir de ce moment le Montcenis devint une des plus grandes sources de préoccupation pour l’Italie, d’autant plus dès que, avec l’adhésion à la Triple Alliance (1882), la France fut considérée un ennemi dont se méfier. À partir de la deuxième moitié de 1800, donc, l’on commença à projeter une ligne de défense capable de rendre imprenable le col. Si l’on observe le plateau de la grande digue en terra battue réalisée au cours des années ‘50 et située à l’extrémité sud du lac, l’on peut apercevoir trois grands complexes fortifiés à gauche et à droite du grand miroir du lac. À gauche, tout de suite sautent aux yeux les imposantes structures du fort Varisel et de la batterie du Malamot, située sur le sommet de la montagne homonyme; à droite l’on ne peut pas faire sans voir la grande taille du fort Roncia. Une fois, où aujourd’hui se dresse la grande digue qui barre le lac artificiel, il y avait aussi le fort Cassa, démolis au cours des années ‘50 juste pour faire place au grand barrage. En revenant sur les œuvres du Malamot, ça vaut la peine de dire que, entre la fin des années ’80 et la première moitié des années ’90 du XIX siècle, le long des pentes du mont fut érigée toute une série d’œuvres dont aujourd’hui n’est plus visible que très peu des restes : les batteries des Fusere Alte et les refuges du Giaset. Plus en haut la caserne défensive, érigée en 1889 à proximité de la ligne de frontière, en mesure d’abriter 200 soldats et 4 officiers, armée par 4 puissantes mitrailleuses Gardner. Plus en bas, au petit col Malamot (altitude 2810 mt), encore aujourd’hui l’on remarque les ruines de la batterie Malamot, réalisée elle aussi en barbette en 1889 et armée par 12 canons de 149 G. Au cours des années ’30 du XX siècle, avec la réalisation du Mur Alpin, toutes ces œuvres furent remplacées par des structures en caverne plus efficientes. Parmi celles-ci, la coupole en acier visible encore aujourd’hui sur le sommet du Malamot, dotée de 4 fentes pour mitrailleuses et connectée à un bunker réalisé en partie en tunnel et en partie en béton, et qui pouvait abriter 30 hommes. En 1944 les emplacements du Malamot furent occupés par des unités allemandes qui les équipèrent par des pièces contre-char. Avec ces armes, au cours des premiers jours d’avril 1945, les nazis réussirent à repousser l’attaque française lancée dans l’entier secteur.
Abandonnée à la suite du traité de paix italo-français de 1947, la forteresse commença très rapidement à tomber en ruine, en subissant en suite des pillages et des vols, facilités aussi par la présence d’une route de retranchement.
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